Les travaux et les démarches réalisés dans la phase de conceptualisation et de validation de la Plateforme collaborative de recherche et d’intervention en santé durable ont été conduits sous le leadership du directeur de la science et de l’innovation de l’Alliance santé Québec, avec le soutien de l’équipe permanente de l’Alliance santé Québec, et grâce à l’engagement sur une base volontaire des coprésidents et des membres du chantier Mobilisation scientifique.
Depuis l’automne 2017, la Plateforme collaborative de recherche et d’intervention en santé durable poursuit son développement sous le leadership de l’Université Laval et sous un nouveau nom: PULSAR. Parallèlement aux travaux qui ont mobilisé une soixantaine de chercheurs dans des ateliers où ils ont réfléchi aux meilleures pratiques à appliquer dans la mise en œuvre du projet, tant sur le plan de sa gouvernance que sur ses dimensions scientifiques, éthiques et légales, sociales, économiques, de communication, de gouvernance et de participation citoyenne, la Direction des technologies de l’information de l’Université Laval a entrepris la mise en place de l’infrastructure technologique qui soutiendra PULSAR.
Pour obtenir plus de l’information sur PULSAR, espace collaboratif de recherche et d’innovation en santé durable, veuillez vous diriger vers le site www.pulsar.ca
Veuillez noter que l’information qui suit n’est pas tenue à jour depuis juin 2017.
PLATEFORME COLLABORATIVE DE RECHERCHE ET D’INTERVENTION EN SANTÉ DURABLE
Véritable projet de société, la Plateforme collaborative de recherche et d’intervention en santé durable permettra de suivre, de façon dynamique et sur plusieurs décennies, la santé de la population de la grande région de Québec et de tester en milieu de vie et en milieu clinique les nouvelles façons de faire. Alimentée par de multiples sources de données, elle aidera à documenter et à comprendre les contextes de même qu’à faire émerger de nouvelles pistes de recherche et d’action. Elle s’appuiera sur des technologies innovantes dans un contexte de données massives et sa gouvernance sera basée sur les meilleures pratiques en matière d’éthique, de sécurité et de performance. Ce laboratoire populationnel de recherche et d’intervention unique en son genre contribuera à établir des ponts entre la recherche fondamentale, clinique et populationnelle, et constituera un puissant outil de création de savoir et d’aide à la décision. Elle offrira un potentiel important de nouvelles avenues pour enrichir les programmes scientifiques des équipes de recherche de l’Université Laval et accroître leurs collaborations à l’échelle nationale et internationale.
Au cœur du projet: LA SANTÉ DURABLE
État complet de bien-être physique, mental et social qui est atteint et maintenu tout au long de la vie grâce à des conditions de vie saines, enrichissantes et épanouissantes et grâce à l’accès à des ressources appropriées, de qualité, utilisées de façon responsable et efficiente, au bénéfice des générations actuelles et futures.
Une stratégie participative et transdisciplinaire
Ce grand projet de société mobilisera un vaste collectif de chercheurs au service de la population et favorisera l’implication active des patients et des citoyens à toutes les étapes des processus de recherche et d’innovation. L’approche interdisciplinaire inhérente à ce projet permettra de mettre à contribution les expertises pertinentes à la santé durable, tant dans les divers domaines des sciences de la vie et des sciences sociales et humaines, qu’en génie, urbanisme, aménagement du territoire, environnement, technologies de l’information, droit, économie, administration, etc.
Composantes de la plateforme
Feuillet complet sur la Plateforme collaborative: Français | English
Phase de conceptualisation et de validation (2014-2016)
L’idée de mettre en place une telle infrastructure sociétale a commencé à germer à l’automne 2013 et à l’hiver 2014, dans le cadre des chantiers et forums qui ont conduit à la création de l’Alliance santé Québec (AsQ). La mise en place de l’AsQ a fait appel à l’expertise de plus d’une centaine de leaders de la recherche et de l’innovation en santé et services sociaux de la grande région de Québec. Les discussions ont entre autres permis de dégager un large consensus sur l’importance d’amorcer un changement de paradigme: passer de la maladie ou du diagnostic à un suivi de la «personne» dans le temps et l’espace en favorisant une approche où l’individu est étudié dans son environnement. Tous les facteurs qui influencent sa santé sont alors pris en compte (paramètres classiques de santé, habitudes et conditions de vie, qualité de l’écosystème de proximité, facteurs génétiques, etc.) grâce à la mise en commun de multiples sources de données, l’utilisation des nouvelles technologies pour la collecte et la gestion de données et l’application des meilleures pratiques en matière d’éthique, de sécurité et de performance. C’est dans la foulée de cette volonté collective que les partenaires fondateurs et les membres de l’AsQ, dont l’Université Laval et treize de ses facultés, ont appuyé ce véritable projet de société.
Les travaux et les démarches réalisés à ce jour ont été conduits sous le leadership du directeur de la science et de l’innovation de l’AsQ, avec le soutien de la permanence de l’AsQ, et grâce à l’engagement sur une base volontaire des coprésidents et des membres du chantier Mobilisation scientifique créé à l’automne 2015. Le mandat et les actions prioritaires du chantier pour l’année 2016-2017 portent la mise en œuvre de ce projet. C’est ainsi qu’une première phase de mobilisation a permis de préciser le cadre conceptuel du projet, d’en circonscrire la portée et les retombées potentielles ainsi que de cerner les facettes associées à sa mise en œuvre.
Plusieurs travaux et démarches ont été réalisés depuis, dont:
Programme de mise en oeuvre (2017-…)
Cette étape fera appel à une vaste mobilisation interdisciplinaire qui permettra d’établir les assises du projet tant sur le plan de sa gouvernance et du développement d’une capacité technologique, que sur ses dimensions scientifiques, éthiques et légales, sociales, économiques, de communication, de gouvernance et de participation citoyenne.
Le Programme de mise en oeuvre débute par une phase de conception qui implique principalement la mise en place de groupes de travail pour jeter les bases du Programme. Les travaux de ces groupes sont débutent en août 2017 et se termineront en décembre 2017.
La mise en place d’une telle plateforme permettra d’accroître notre capacité collective à répondre aux grands défis qui se posent en matière de santé et de services sociaux au Québec et ailleurs dans le monde.
Un puissant outil de création du savoir et d’aide à la décision pour les chercheurs, les décideurs publics et la population. Cette plateforme permettra de tirer profit des outils les plus performants tant sur le plan de la mesure des paramètres de santé que sur celui de la gestion, de l’intégration et de la valorisation des données, décuplant ainsi les retombées de la recherche sur la santé de la population.
Une infrastructure sociétale unique. L’utilisation des nouvelles technologies dans les études de type cohorte permet non seulement de faciliter la collecte de données, mais aussi de recueillir de l’information additionnelle qui, par le passé, était difficile ou trop coûteuse à obtenir. Les nouvelles technologies ont également un potentiel inédit de rétroaction vers les individus, créant par le fait même une capacité de recherche en intervention et en évaluation sans précédent, tout en favorisant une responsabilisation individuelle et collective relativement aux enjeux de santé et de bien-être.
Une remarquable occasion de développement économique et de création de valeur. La Plateforme offrira également aux partenaires industriels un fort potentiel de développement d’innovations technologiques. Les entreprises qui participeront à sa mise en oeuvre pourront, par exemple, tester et valider des applications ou des prototypes d’automesure sur un petit échantillon de la population pour ensuite les valider avec un plus grand nombre de participants dans les cohortes associées à la mise en capacité de la Plateforme en vue de leur commercialisation pour d’autres projets de grandes cohortes dans le monde ou pour des applications adaptées à la population en général.
Un «grand laboratoire» au service de la population. En se dotant d’une telle infrastructure, le Québec pourra tester la pertinence d’outils de mesure ou d’approches innovantes à valeur ajoutée pour le patient, le citoyen et la société. De plus, les chercheurs québécois auront enfin la possibilité de participer aux grands consortiums internationaux de médecine personnalisée qui nécessitent des centaines de milliers, voire des millions d’individus caractérisés autant sur le plan génotypique et phénotypique que sur leurs comportements contextuels et leurs environnements.
Un collectif de chercheurs parmi les plus performants au monde. La première phase du projet de Plateforme se réalisera dans la grande région de Québec pour en faciliter la mise en place technologique et scientifique. Dans les phases subséquentes, au fur et à mesure de son déploiement et du maillage avec la communauté scientifique québécoise, les différents chercheurs et réseaux de recherche de la province de Québec pourront progressivement partager leurs données afin de faire du Québec un écosystème hautement compétitif au niveau international sur le plan de la recherche transdisciplinaire en santé durable.
Des investissements congruents et des expertises en technologie de l’information de haut niveau. En lien avec la mise en capacité technologique de la Plateforme, l’Université Laval a consenti des investissements importants en technologies de l’information et assurera, grâce à l’expertise de ces équipes et de celle de son Centre de recherche en données massives, les plus hauts standards en matière de gouvernance, de gestion, d’analyse et de sécurité informationnelle.
Le déploiement progressif du projet de Plateforme permettra de préciser, de façon systémique et selon les meilleures pratiques, ses divers volets tels que: